Faciliter les versements : arguments en faveur des cartes à gratter
Les technologies mobiles et les appareils portatifs donnent aux assureurs de nouveaux moyens d’atteindre les consommateurs. Cependant, ainsi qu’on peut le constater dans le cas de MNYL en Inde, lorsque l’application du processus de la technologie concernée est complexe, il arrive que les partenaires chargés de la distribution et la clientèle préfèrent une solution plus simple et familière.
MNYL proposait une police d’assurance vie à capital différé sur 10 ans à travers laquelle il était possible pour sa clientèle d’épargner à tout instant – même des sommes modiques de 10 roupies – par le biais de renouvellement des versements effectués à travers des terminaux mobiles utilisés dans les points de vente au détail tels que les petits commerces, les institutions de microfinancement et les guichets de l’administration. Toutefois, les distributeurs trouvaient que la gestion des versements par les terminaux était compliquée et que la commission qui leur revenait (3 % du montant du rajout) ne justifiait pas le temps passé à effectuer les transactions.
Pour répondre à cette contrainte, MNYL a commencé à proposer l’utilisation de cartes à gratter pour les versements supplémentaires. Les clients achètent les cartes dans les petits commerces et appellent un numéro de téléphone sans frais pour faire enregistrer le montant qui y figure. Ces cartes comportent plusieurs avantages : le processus de vente est plus rapide et plus facile à mener pour les partenaires chargés de la distribution ; les clients sont habitués aux cartes, qu’ils utilisent déjà pour acheter du temps de communication par téléphonie mobile ; et MNYL peut mettre à jour les informations sur ses clients lorsqu’ils appellent.
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